Été 2003 : la France assiste en direct à l'arrestation de Bertrand Cantat, icône charismatique du rock français et leader du groupe Noir Désir, après une violente dispute avec sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, qui la laisse entre la vie et la mort.

Rapidement, l'affaire divise l'opinion française : certains y voient un accident tragique quand d’autres dénoncent la brutalité impardonnable des coups portés. Depuis, l'affaire n'a cessé de rebondir, avec le mystérieux suicide de Krisztina Rády, épouse de Bertrand Cantat, et de nouvelles révélations sur le comportement du chanteur.

On l’appelle déjà le « procès du siècle », et chacun.e comprend qu’il y aura un avant et un après. Le procès dit des viols de Mazan a rendu mondialement célèbre Gisèle Pelicot, épouse droguée pendant dix ans par son mari et livrée inconsciente à des dizaines de violeurs. Mais ces quatre mois d’audience hors norme ont aussi porté à la connaissance du grand public la notion de soumission chimique.

Porté par Caroline Darian, fille de la victime et fille de son bourreau, Soumission chimique, pour que la honte change de camp prend le procès Pelicot pour fil rouge, mais le film s’intéresse aussi à d’autres victimes. Autant de cas de figure révélateurs de ce qui était jusqu’à aujourd’hui le point aveugle des violences sexuelles.

Zoé, 33 ans, ne se souvient pas de cette nuit de la Fête de la musique où elle a été droguée et violée.

Céline, 46 ans, connaît son agresseur, son patron de l’époque, mais souffre elle aussi d’amnésie du fait des somnifères administrés.

Léa, 22 ans, a bu le verre que deux jeunes militaires lui tendaient en boîte de nuit et, malgré l’aveu de l'un d’eux, elle attend toujours de trouver justice.

Rénald, 48 ans, a su se reconstruire et surmonter la honte éprouvée à l’époque de n’avoir pas pu échapper à son violeur.

Katia, 53 ans, a, comme toutes les autres victimes de soumission chimique, suivi de près le procès de Dominique Pelicot. Elle-même garde une colère contre la justice : contre toute attente, le jeune banquier accusé a été acquitté.

Si Lilwenn, 16 ans, a pu obtenir réparation, c’est grâce à des prélèvements capillaires effectués à temps, preuve indispensable de la soumission chimique.

Que la justice se donne les moyens, que les victimes relèvent la tête et qu’enfin la honte change de camp : c’est l’objectif affiché de Soumission chimique, pour que la honte change de camp.

En s’intéressant aux personnages en apparence secondaires des œuvres, Quelle histoire ! Enquête sur la toile propose une réflexion à travers différentes époques, et sur plusieurs continents. Esclave, personne travestie, castrat ou encore médecin : les recherches appliquant les méthodes de l’enquête Osint (Open Source Intelligence) sur ces figures, placées au deuxième plan de toiles de maître, apportent un nouvel éclairage sur les mystères de leur société. Une enquête mêlant ressources numériques et Histoire de l’art pour dépeindre un fait social de l’époque et, ainsi, dévoiler certains pans de l’Histoire et certaines facettes de notre société.

Enquêter en se servant des nouveaux outils de recherche numérique, c’est là toute l’ambition de cette série d’investigation à travers l’art et le temps. Les personnages secondaires de certaines peintures ne sont pas de simples anonymes mais ont souvent été occultés au profit du sujet central ; tous ont pourtant eu des vies romanesques, qui les ont placés un jour dans le champ visuel de l’artiste. Reconstituer ces biographies, c’est raconter un milieu, une époque, avec un enjeu de connaissance artistique, culturelle et sociétale. Quelle a été leur vie ? Comment se sont-ils retrouvés dans le tableau ?

Tous les moyens sont mobilisés : registres de mairies, archives de l’armée, correspondances, cadastres, autres tableaux de la même époque... Ce sont ces pièces rares qui nous font progresser pas à pas dans la connaissance, plaçant en pleine lumière l’individu et sa condition : tout en utilisant des sources des siècles passés, la série s’appuie sur les dernières technologies et des archives numériques pour mener à bien ces investigations.  

• Episode 1 : Le "négrillon" de Versailles

Zamor est un ancien esclave devenu le page de la Comtesse du Barry. Dans cet épisode, il est question du phénomène des enfants arrachés à leurs familles sous d’autres latitudes, pour servir dans les cours européennes du XVIIIème siècle.

• Episode 2 : Castré pour la gloire

Découvrir Farinelli parmi les 224 personnages peints par l’Italien Francesco Battaglioli permet de raconter le succès des castrats au XVIIIème siècle mais aussi les sévices qu’ils ont subis enfants, au nom de la musique.

• Episode 3 : Le gynécologue et les esclaves cobayes

En nous penchant sur James Marion Sims, nous découvrons un gynécologue américain encensé par ses pairs au XIXème siècle, qui utilise pourtant des femmes esclaves comme cobaye. 

• Episode 4 : Courtisane et femme de lettres

Cet épisode retrace la vie de Ninon de Lenclos, une courtisane d’abord rejetée par la haute société pour ses mœurs dites légères, avant de devenir l’une des femmes les plus influentes du XVIIe siècle.

• Episode 5 : La "naine" de la cour d'Espagne

En faisant glisser notre regard dans le coin droit des Ménines de Vélasquez, et en y découvrant Maria Barbara d’Asquin, « naine de cour », nous mesurons la place et la perception des personnes en situation de handicap au XVIIème siècle.

• Episode 6 : Le "travesti" du Berlin des années folles

Le mystérieux personnage de l’une des peintures de l’Allemand Christian Schad nous mène sur les traces des personnes travesties dans le Berlin des années folles jusqu’à leur répression à l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

Rendez-vous ici pour visionner les épisodes !

Nouvelle enquête pour Philippe Charlier, et pas des moindres, puisque le médecin légiste et anthropologue s'intéresse à un patient au destin hors du commun : l’empereur Napoléon Bonaparte. Une aventure passionnante qui le mène à Sainte-Hélène pour éclairer les circonstances de sa mort.
Un documentaire inédit de la collection L'histoire au scalpel dans laquelle, grâce à des analyses et des prélèvements jamais réalisés, Philippe Charlier lève le voile sur les derniers mystères qui entourent la mort de grands personnages historiques.

5 mai 1821, Napoléon Bonaparte s’éteint après cinq ans d’exil sur l’île de Sainte-Hélène à l’âge de 51 ans.

Plus de 200 ans plus tard, Philippe Charlier réouvre un des cold cases les plus célèbres de l’histoire ! Une enquête unique sur les derniers moments de l’empereur pour tenter de percer les mystères des circonstances de sa mort. Napoléon a-t-il été empoisonné à l’arsenic par ses geôliers anglais ? Dans quelles conditions l’autopsie s’est-elle déroulée ? Était-il atteint d’un cancer ? Pourquoi existe-t-il autant de masques mortuaires de l’empereur ?

Pour la première fois, Philippe Charlier a obtenu l’autorisation de se rendre sur l’île de Sainte-Hélène pour y mener une enquête archéologique et scientifique sur les traces de l’empereur ! Des fouilles et des prélèvements dans la résidence de Longwood où l’empereur a vécu ses dernières années, exilé au milieu de l’océan Atlantique à plus de 7 000 km de l’Europe.

Notre médecin des morts Philippe Charlier va passer l’île au scanner et tenter, grâce à de nombreux examens sur des reliques, de reconstituer le dossier médical d’une des plus grandes figures de l’histoire de France. À partir des masques mortuaires, Philippe Charlier, aidé par Philippe Froesch, spécialiste de la reconstitution faciale, tentent de créer le dernier visage de Napoléon sur son lit de mort.

Un polar scientifique et historique passionnant au cœur de la légende napoléonienne !

Passionné de photographie animalière, Rodolphe Guignard parcourt la planète pour s'approcher au plus près des géants qui peuplent nos mers et nos océans. Au fil de ses expéditions, il est témoin d'une Terre qui change, où l'impact de l'Homme et les conflits avec le monde sauvage s'accentuent. Pourtant, il existe des lieux ou la cohabitation entre l'Homme et l’animal est possible, même avec les prédateurs les plus redoutés.

Les requins sont les super-prédateurs des océans et la terreur du monde occidental. Ils sont souvent perçus comme des tueurs sanguinaires. Cette peur résonne plus fort à chaque fois qu'une attaque fait les gros titres de l'actualité. En réponse, partout dans le monde, des plages sont interdites, des filets sont installés et les requins sont systématiquement abattus. La cohabitation avec les squales semble incompatible avec nos nouveaux modes de vie. Pourtant, un pays a fait un choix radicalement différent : les Bahamas. Cet archipel paradisiaque qui accueille près de 7 millions de visiteurs chaque année, a déclaré ses eaux « sanctuaires pour les requins ». Comment habitants et touristes parviennent-ils à vivre avec ces grands prédateurs ? Serait-il possible d'approcher ceux qui sont considérés comme des mangeurs d'Hommes ?

Pour répondre à cette question, le photographe Rodolphe Guignard nous emmène au cœur du territoire des squales. Accompagné d’experts et de scientifiques, il plonge au plus près des requins pour saisir des interactions surprenantes. Un face à face intense qui nous révèle le vrai visage des requins, à l'opposé de leur triste réputation.